Vivante à n’en plus finir

Auteur: Paul Eluard
Année: 1929

Vivante à n’en plus finir
Ou morte incarnation de la mémoire
De ton existence sans moi.

Je me suis brisé sur les rochers de mon corps
Avec un enfant que j’étranglais
Et ses lèvres devenaient froides
En rêve.

D’autres ont les yeux cernés
Gelés impurs et pourrissants
Dans un miroir indifférent
Qui prend les morts pour habituels.

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