Une vaste retraite

Auteur: Paul Eluard
Année: 1929

Une vaste retraite horizons disparus
Un monde suffisant repaire de la liberté
Les ressemblances ne sont pas en rapport
Elles se heurtent.

Toutes les blessures de la lumière
Tous les battements des paupières
Et mon cœur qui te bat
Nouveauté perpétuelle des refus
Les colères ont prêté serment
Je lirai bientôt dans tes veines
Ton sang te transperce et t’éclaire
Un nouvel astre de l’amour se lève de partout.

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