Paul Klee

Auteur: Paul Eluard
Année: 1926

Sur la pente fatale, le voyageur profite
De la faveur du jour, verglas et sans cailloux,
Et les yeux bleus d’amour, découvre sa saison
Qui porte à tous les doigts de grands astres en bague.

Sur la plage la mer a laissé ses oreilles
Et le sable creusé la place d’un beau crime.
Le supplice est plus dur aux bourreaux qu’aux victimes
Les couteaux sont des signes et les balles des larmes.

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