Le grand jour

Auteur: Paul Eluard
Année: 1926

Viens, monte. Bientôt les plumes les plus légères, scaphandrier de l’air, te tiendront par le cou.
La terre ne porte que le nécessaire et tes oiseaux de telle espèce, sourire. Aux lieux de ta tristesse, comme une ombre derrière l’amour, le paysage couvre tout.
Viens vite, cours. Et ton corps va plus vite que tes pensées, mais rien, entends-tu ? rien, ne peut te dépasser.

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