À la flamme des fouets I

Auteur: Paul Eluard
Année: 1926

Ces beaux murs blancs d’apothéose
Me sont d’une grande utilité.
Tout au sérieux, celui qui ne paie pas les dégâts
Jongle avec ton trousseau, reine des lavandes.

Est-il libre ? Sa gorge montre d’un doigt impérieux
Des corridors où glissent les sifflets de ses chevilles.
Son teint, de l’aube au soir, démode ses tatouages
Et l’asile de ses yeux a des portes sans nuages.

Ô régicide ! ton corset appartient aux mignons
Et aux mignonnes de toutes sortes. Ta chair simple s’y développe,
Tu t’y pourlèches dans la pourpre, ô nouveau médiateur !
Par les fentes de ton sourire s’envole un animal hurleur

Qui ne jouit que dans les hauteurs.

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