La poésie, c’est un peu comme une toile où chaque mot est une couleur, créant ensemble un tableau unique. Mais qu’est-ce qui donne à cette œuvre sa particularité et la rend unique ? C’est là que les rimes entrent en jeu ! Aujourd’hui, nous allons découvrir ce qui distingue les rimes pauvres, riches et suffisantes, et ce qui les différencie les unes des autres.
Qu’est-ce qui détermine la qualité de la rime ?
D’abord, parlons des phonèmes. Les phonèmes sont des unités de son dans le langage oral. Ils sont essentiels pour comprendre ce qui rend une rime riche, suffisante, ou pauvre.
Plus précisément, c’est le nombre de phonèmes en commun qui distingue les différentes qualités de rimes.
C’est quoi une rime riche ?
Une rime est riche quand trois phonèmes ou plus sont partagés entre le dernier mot des vers qui riment. Elles créent une correspondance sonore riche et complexe, ajoutant une profondeur et une texture supplémentaires à la poésie.
Par exemple, si l’on considère les mots “table” et “fable“, la sonorité de 3 sons [a-b-l] est identique, créant une rime riche.
C’est quoi une rime suffisante ?
Une rime est suffisante quand deux phonèmes sont partagés entre le dernier mot des vers qui riment. Elles offrent une correspondance sonore un peu plus étendue que les rimes pauvres.
Par exemple, si l’on considère les mots “amour” et “retour“, la sonorité de [u-ʁ] est identique, créant une rime suffisante.
C’est quoi une rime pauvre ?
Une rime est pauvre quand un seul phonème est partagé entre le dernier mot des vers qui riment. Elles sont simples, se contentant ainsi d’une seule correspondance sonore entre les vers.
Par exemple, si l’on prend les mots “marcher” et “chanter“, seule la sonorité [é] est identique, créant une rime pauvre.