Dans le genre fœtus Paul Klee (allemand) organise quelques intéressantes visions.

J’aime assez quelques-uns de ses cauchemars, ses syn- thèses mentales conçues comme des architectures (ou ses architectures au caractère mental), et quelques synthèses cosmiques où toute l’objectivité secrète des choses est rendue sensible, plus que dans les synthèses de Georges Grosz. Considérées en même temps, la différence profonde de leur inspiration apparaît. Georges Grosz crible le monde et le ra- mène à sa vision; en Paul Klee les choses du monde s’organisent, – et il n’a plus l’air que d’écrire sous leur dictée. Organisation de visions, de formes, et aussi fixation, stabilisation de pensées, inductions et déductions d’images, avec la conclusion qui en découle, et aussi organisation d’images, recherche du sens sous-jacent de certaines images, clarifica- tions de visions de l’esprit, tel m’apparaît cet art. La séche- resse, la netteté de Grosz éclatent devant ces visions organisées, auxquelles demeure leur aspect de visions, leur carac- tère de chose mentale.