Extrait – épilogue au roi sous les noms de Pan et Robin
Sur le printemps de ma jeunesse folle
Je ressemblais l’hirondelle qui vole,
Puis ça, puis là.
L’âge me conduisait
Sans peur ni soin, où le cour me disait.
En la forêt, sans la crainte des loups,
Je m’en allais souvent cueillir le houx,
Pour faire glu à prendre oiseaux ramages1,
Tous différents de chants et de plumages ;
Ou me soûlais, pout les prendre, entremettre
A faire bries , ou cages pour les mettre ;
Ou transnouais les rivières profondes,
Ou renforçais sur le genou les fondes* ;
Puis d’en tirer droit et loin j’apprenais
Pour chasser loups et abattte des noix.
Ô quantes fois aux arbres grimpé j’ai,
Pour dénicher ou la pie ou le geai,
Ou pour jeter des fruits jà mûrs et beaux,
A mes copains, qui tendaient leurs chapeaux !