Je t’aime, mais je rêve, et mon être sans borne,
Quand le croissant des nuits montre sa belle corne,
Attiré vers les cieux par des milliers d’aimants,
S’élance, et va s’unir à tous les éléments.

Pourtant c’est toujours toi que mon désir réclame,
Mais comment pourrais-tu dominer sur mon âme,
Si tu ne peux bannir de mon cœur ébloui
Ce pouvoir d’espérer par quoi je te trahis ?