Puisque tu veux laisser survivre
À son extravagant plaisir
Ce sein que ta chaleur enivre,
Je songe à l’horreur des loisirs,

À l’ennui qui se substitue
Aux instants pleins d’éternité.
Faut-il qu’aucun destin ne tue
Le corps par l’autre corps quitté !

— Que m’importes que tu pénètres
Ce cœur enflammé de gémir
Et de s’attribuer ton être,
Si je ne peux pas en mourir ?