– Pourquoi n’allez-vous pas à Paris ?
– Mais l’odeur des lys ! Mais l’odeur des lys !

– Les rives de la Seine ont aussi leurs fleuristes
– Mais pas assez tristes oh ! pas assez tristes !

Je suis malade du vert des feuilles et des chevaux
Des servantes bousculées dans les remises du château

– Mais les rues de Paris ont aussi leurs servantes
– Que le diable tente ! que le diable tente !

Mais moi seul dans la grande nuit mouillée
L’odeur des lys et la campagne agenouillée

Cette amère montée du sol qui m’environne
Le désespoir et le bonheur de ne plaire à personne

– Tu périras d’oubli et dévoré d’orgueil
– Oui mais l’odeur des lys la liberté des feuilles !