Oh ! Le tableau charmant ! — Toute honteuse, et rouge
Comme une fraise en mai, sur sa gorge qui bouge,
Elle penche la tête et croise les deux bras.
— Avec son air mutin, et sa petite moue,
Ses longs cils palpitants qui caressent sa joue,
Sa peau plus brune encor sous la blancheur des draps ;
Avec ses grands cheveux aux naturelles boucles,
Ses yeux étincelants comme des escarboucles,
Son col blond et doré, sa bouche de corail,
Son pied de Cendrillon et sa jambe divine,
Et ce que l’ombre cache et ce que l’on devine,
Seule elle valait un sérail. —