Lorsque montent des bois les brouillards de rosée,
Marchant à petits pas dans les champs endormis,
La perdrix, se drapant dans la soie ardoisée
De sa robe, poursuit les vers et les fourmis.

Plongeant au loin ses yeux ronds et clairs,
la rusée Fait le plus doux espoir des succulent salmis.
De choux…oh ! qu’il ne soit jamais de vos amis!

C’est-un sot !… Fuyez la mode périgourdine;
– Que la truffe y soit rare et discrète, – en sourdine!
Flle doit être là comme un simple éperon.

Gourmets! Servez sa chair aux pieds roses, rôtie,
Une bande de lard voilant sa modestie,
L’estomac arrosé des larmes du citron.