Daigne , Laure, au retour de la saison des pluies,
Présence parfumée, épaule qui t’appuies
Sur ma tendresse lente attentive à tes pas,
Laure, très beau regard qui ne regarde pas,
Daigne, tête aux grands yeux qui dans les cieux t’égares,
Tandis qu’à pas rêveurs, tes pieds voués aux mares
Trempent aux clairs miroirs dans la boue arrondis,
Daigne, chère, écouter les choses que tu dis…