Robin par bois et campagne,
Par bocages et montagnes,
Suivant naguère un taureau
Egaré de son troupeau,
D’un roc élevé regarde
Voit une biche fuyarde,
D’un dard la fait trébucher ;
Trouve en l’antre d’un rocher
Les petits faonneaux, qu’il donne
A Jeannette sa mignonne ;
Puis fait à ses compagnons
Un banquet d’aulx et d’oignons,
Faisant courir par la troupe,
De vin d’Anjou mainte coupe ;
Quant au reste, Ô Dieu cornu,
Pour ton offrande j’apporte
La peau de la biche morte.