Diane, Séléné, lune de beau métal,
Qui reflètes vers nous, par ta face déserte,
Dans l’immortel ennui du calme sidéral,
Le regret d’un soleil dont nous pleurons la perte,

Ô lune, je t’en veux de ta limpidité
Injurieuse au trouble vain des pauvres âmes,
Et mon cœur, toujours las et toujours agité,
Aspire vers la paix de ta nocturne flamme.