Deux hommes comme vêtus d’ombre
Marchent sur la pelouse sombre
Et s’enfoncent dans le feuillage
Où s’évaporent les nuages ;
Un chien à peine dessiné
Les suit, tête basse, en silence.
On ne sait ce que le chien pense
Ni pourquoi ces gens embrumés
Marchent dans l’ombre avec cadence.