C’est le train de la vie et de la destinée ;
Quand au timbre fatal l’heure est enfin sonnée,
Nul ne peut retarder sa défaite d’un jour.
— Quelle vertu qu’on ait, ou qu’on fuie ou qu’on reste,
Tout cède à ce pouvoir infernal ou céleste :
On ne saurait tromper ni son sort ni l’amour.
— Amour, joie et fléau du monde, — douce peine,
Misère qu’on regrette et de charmes si pleine ;
— Rire qui touche aux pleurs, — souci pâle et charmant,
Mal que l’on veut avoir ; — paradis, — enfer, — songe
Commencé dans le ciel, que sur terre on prolonge,
Mystérieux enchantement !