Mon cœur battait à peine et vous l’avez formé ;
Vos mains ont dénoué le fil de ma pensée,
Madame ! et votre image est à jamais tracée
Sur les jours de l’enfant que vous avez aimé !

Si le bonheur m’attend, ce sera votre ouvrage ;
Vos soins l’auront semé sur mon doux avenir :
Et si, pour m’éprouver, mon sort couve un orage,
Votre jeune roseau cherchera du courage,
Madame ! en s’appuyant sur votre souvenir !