Beaux yeux, mes beaux yeux, en prison sous mes cheveux. Le vent entr’ouvre et ferme et secoue la prison. Il fait jour, il fait nuit. Je cours à travers champs.

Mes seins, mes seins blancs, en prison sous mes mains. Le vent passe entre les grilles, le vent glisse entre les doigts. Il fait chaud, il fait froid. Je cours à travers bois.

Mais ton cœur, ô ton cœur, en prison dans mon cœur. Le vent chante et rit et pleure dans la prison, — Entends des portes s’ouvrir et se fermer dans le vent. — Cours à travers champs, cours à travers bois, cours délivrer ton cœur, cours après moi !