Je jure par ces vers que je n’ai jamais vu languir un plus beau soir sur de plus douces nues, fondre plus blonde lune au cœur du firmament ni les blés se pencher à l’air plus mollement, qu’à cet instant suprême où je vis deux amants se donner pour adieu le baiser des serments. Je jure par ces vers que je n’ai jamais vu soir plus tendre bleuir sur des épaules nues, puis s’assombrir plus tristement sur deux élus, — puis plus triste distance entre deux inconnus.