Les fruits à la saveur de sable
Les oiseaux qui n’ont pas de nom
Les chevaux peints comme un pennon
Et l’Amour nu mais incassable

Soumis à l’unique canon
De cet esprit changeant qui sable
Aux quinquets d’un temps haïssable
Le Champagne clair du canon

Chantent deux mots
Panégyrique
Du beau ravisseur de secrets
Que répète l’écho lyrique

Sur la tombe
Mille regrets

Où dort dans un tuf mercenaire.

Mon sade
Orphée
Apollinaire