Ô Mort, vous rendez tout à vos pâles élus,
Les trésors sont en vous. Pour l’esprit que fatigue
Le long recensement de tout ce qui n’est plus,
Votre sol est fécond, vos néants sont prodigues !
Je songe, avec un cœur que vous avez capté,
À la parfaite paix des yeux et de la bouche,
Au regret qui nous quitte aussitôt qu’on vous touche,
À cette tendre, entière, et longue liberté !…