Ces deux voluptueux ont attendu la lune.
Épuisés et dolents dans les fougères brunes,
Ils poursuivent encor de longs embrassements.
Le bras noueux se crispe autour du torse blanc
Et dans les cheveux fous des rameaux de cerises
Miroitent d’un feu vert sous la lune. La brise
Sèche à jamais la lèvre entr’ouverte au baiser
Et ne peut rafraîchir ces membres embrasés.