Des baisers sont échangés ;
La bergère et le berger
Se promettent à la brune
D’unir la même infortune ;
Et tous deux à pas plus longs
S’éloignent dans le vallon
Enveloppés par la lune.
Ils vont. De tranquilles fleurs
Sous les ombres sans couleur
Frôlent leur marche légère
Et peut-être dans ces cœurs
Font naître avec leur odeur
La tristesse du mystère.